Le président Biden récemment tweeté en faveur de « encore plus de ressources pour sécuriser la frontière », s’opposant aux « Républicains de la MAGA House » qui proposent de « réduire le financement pour la sécurité des frontières ». Il se positionne face au droite du plus explicitement la branche xénophobe et d’extrême droite « MAGA » du Parti républicain et ses propos alarmistes à propos du fentanyl.
Le bilan de l’administration Biden montre que cette déclaration ne vient pas de nulle part : elle a mis en œuvre des politiques anti-immigration et violentes aux frontières tout le temps après avoir cyniquement fait campagne en faveur de politiques d’immigration humaines lors des élections de 2020. Alors que lors des élections de 2020, Biden a été contraint de faire semblant de défendre les droits des immigrants en raison de mobilisations massives contre les politiques d’immigration draconiennes de Trump, Biden montre désormais ses véritables couleurs xénophobes.
Cela fait suite à un accord récent avec Justin Truedau qui permet aux États-Unis et au Canada de refuser plus facilement des demandeurs d’asile. En outre, Biden a expulsé les Russes qui échappaient à la conscription de Poutine et a annoncé il y a quelques mois seulement de sévères restrictions sur les demandeurs d’asile à la frontière américano-mexicaine. L’accent croissant mis sur la militarisation des frontières s’inscrit dans le contexte de la crise mondiale des réfugiés, largement alimentée par l’intervention impérialiste, la crise climatique et l’extraction environnementale.
Plus tôt ce mois-ci, dans sa proposition de budget pour l’exercice 2024, il s’est vanté dans la fiche d’information de la Maison Blanche d’avoir « obtenu plus de ressources pour la sécurité des frontières que n’importe lequel des présidents qui l’ont précédé ». Soyons clairs. Biden se vante de financer davantage l’ICE, les murs frontaliers et d’autres patrouilles frontalières que Donald Trump. Biden a affirmé qu’il « reconstruirait un système d’immigration sûr, ordonné et humain qui a été vidé par l’administration précédente », bien qu’il ait largement poursuivi les politiques d’immigration draconiennes de Trump, notamment le maintien des enfants en cage.
Qui peut oublier les images d’agents frontaliers à cheval fouettant des demandeurs d’asile haïtiens ? Ou comment, l’été dernier, plus de 50 migrants ont été retrouvés morts dans une caravane au Texas, dans une chaleur étouffante ?
Il s’agit d’un « moindre mal » en action, malgré les cris et les larmes de crocodile de Biden et des démocrates à propos des « enfants et des cages » et de la nécessité d’une « politique d’immigration humaine » à l’approche de la saison électorale. Même les « progressistes » du Squad n’ont pas soutenu les droits des immigrés. Au lieu de cela, Alexandria Ocasio Cortez fait la promotion du projet de lutte contre la pauvreté, en essayant d’amener les enfants noirs et bruns à faible revenu à s’enrôler dans l’armée.
Nous avons besoin d’un parti de la classe ouvrière avec un programme socialiste et une perspective internationaliste, indépendant des démocrates et des républicains, qui lutte pour les attaques contre les migrants, pour les droits des immigrants, l’abolition de l’ICE, la liberté de migration et l’ouverture des frontières. Laissez-les tous entrer !