Ciel, que nous réservent les cieux dans l’imminent futur ? Les oracles de la météorologie, réunis sous la bannière de Météo France et autres gardiens de l’empyrée atmosphérique, ont dévoilé les mystères qui planent sur la période s’échelonnant de février à avril. Ouvrons l’œil et décryptons le voile des cieux.
Un terme se profile à l’horizon : « plus chaud qu’à l’accoutumée ». Météo France présage, avec une probabilité de 50%, que le mercure tendra à grimper au-delà des moyennes saisonnières lors du prochain trimestre. Prophétie non négligeable, qui s’oppose à la chance d’un tiers s’il n’y avait eu nulle prédiction tracée.
Écho à cette prémonition, La Chaîne Météo esquisse une légère réverbération de chaleur, oscille-t-elle, avec un plus de demi-degré Celsius au-dessus du cours ordinaire. Ces conjectures sont corroborées par la vision synoptique du modèle saisonnier européen, dévoilant des températures douces dominant sur la majorité de l’échiquier Européen. Bien que, et que cela soit dit, les climatologues s’accordent : ces prévisions, dites trimestrielles, n’écartent point l’éventualité de quelques frissons temporaires – imprévisibles des semaines à l’avance.
Pour ce qui est des chutes d’eau du ciel, le panorama se grise d’incertitudes. Pas de présage tranché, nous informe Météo France, tandis qu’un glissement vers l’est et le centre de la vieille Europe est attendu pour les plus grandes ondées. Aussi, La Chaîne Météo et Météo Villes se concertent : l’équilibre pluviométrique sera de mise, malgré des averses qui pourraient prendre leur aise en mars. Et tandis que les rivages occidentaux de Méditerranée pourraient éprouver la soif, d’autres arpents de notre hexagone reverront les précipitations à leurs balises habituelles. Ah, cette cadence hydraulique n’est pas vaine – les réservoirs souterrains en savourent chaque goutte, tandis que, paradoxalement, d’autres toisent l’excédent à travers la lunette des inondations, mésaventure aquatique du Nord et Pas-de-Calais récemment subie.
Voilà qui esquisse notre tableau céleste pour le trimestre à venir. Assurément, l’atmosphère détient ses caprices – mais les augures météorologiques nous offrent un semblant de clarté dans ce théâtre de nuages et d’éclairs. Alors que les prédictions s’épanchent, ayons à l’esprit que chacune n’est qu’une esquisse, délicate et subtile, de ce que le futur peut dérouler.