D’après un récent rapport de la firme Knight Frank sur la richesse mondiale, le nombre d’individus ultra-riches possédant au moins 30 millions de dollars en actifs a augmenté de 4,2% en 2023 pour atteindre 626 619 individus, renversant ainsi la baisse enregistrée en 2022. Bien que rejoindre le cercle des ultra-riches demeure un rêve inaccessible pour la plupart, intégrer le top 1% des plus fortunés semble paradoxalement plus à portée de main. Dans cet article, nous allons explorer ce qui est nécessaire pour entrer dans le club des 1% les plus riches dans différents pays et comment cela se traduit en termes de niveau de vie.
Les seuils de richesse requis pour faire partie des 1% les plus riches
Pour illustrer les écarts entre les seuils de fortune nécessaires afin de faire partie des 1% les plus riches dans différents pays, prenons l’exemple de la principauté méditerranéenne de Monaco, des États-Unis, de la Chine et du Japon. Vous aurez besoin de :
- 12,8 millions de dollars pour vous classer parmi les 1% les plus riches à Monaco,
- 5,8 millions de dollars aux États-Unis,
- 1 million de dollars en Chine,
- et un peu moins de 2 millions de dollars au Japon.
Les niveaux de vie associés à ces seuils de richesse
Alors que 1 million de dollars suffit pour intégrer le club des 1% les plus riches en Chine, cela ne permet pas nécessairement de mener une vie similaire à celle d’un Américain disposant de 5,8 millions de dollars, qui est le seuil d’entrée pour les 1% aux États-Unis. De même, les 12,8 millions de dollars nécessaires pour faire partie du top 1% à Monaco doivent être considérés en parallèle avec les coûts immobiliers et de services dans l’une des principautés les plus chères au monde.
Écart entre le coût de la vie et la fortune minimale requise
Cet écart de niveau de vie entre les membres du top 1% s’explique en grande partie par les différences de coût de la vie entre les pays concernés. Ainsi, même si vous possédez « seulement » 1 million de dollars en Chine, cela peut vous garantir un niveau de vie très confortable là-bas, alors qu’il sera inférieur à celui que vos homologues américains ou monégasques pourront se permettre. Les niveaux de revenu requis pour rejoindre les rangs des privilégiés semblent donc proportionnels au cadre de vie plus généralement rencontré dans ces pays.
L’évolution de la richesse selon les générations
Selon l’enquête de Knight Frank auprès des gestionnaires de fortune, 75% des membres de la génération Z s’attendent à ce que leur richesse augmente en 2024, contre un peu plus de 50% pour les baby-boomers et les membres de la génération X. Ces chiffres illustrent donc une perception contrastée entre les générations quant à l’évolution possible de leur situation financière, mais également une prise de conscience des opportunités qui se présentent aux jeunes générations pour accroître leur patrimoine.
Les pratiques de gestion de fortune selon les générations
Les différences générationnelles sont également perceptibles dans les modes de gestion de leur patrimoine. Les membres de la génération Z et ceux de la génération x ont tendance à être plus sensibles aux questions d’investissement éthique et responsable, et accordent plus de valeur à la diversification de leurs actifs ainsi qu’à l’utilisation des nouvelles technologies pour gérer leur capital. À contrario, les générations antérieures semblent davantage privilégier les investissements traditionnels, tels que l’immobilier ou les actions de grandes entreprises.
Conclusion : le visage de la richesse et son évolution
Ainsi, rejoindre le top 1% des plus fortunés est un objectif accessible à un nombre croissant de personnes, bien que les seuils varient considérablement en fonction du pays où l’on réside. De même, il est essentiel de prendre en compte le coût de la vie local lorsqu’on compare ces niveaux de richesse entre eux. Enfin, nos attentes en matière de gestion de fortune et notre vision de l’avenir de notre patrimoine évoluent avec les générations, ce qui montre que l’aspect des privilèges est en constante transformation.
